veille tutorat

veille pour de DESS CVIR
mardi 23 octobre 2007
i'm a multitaskers
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Libellés : génération J, génération Y, multi-tâche, welsch
jeudi 18 octobre 2007
Nous sommes les temps exponentiels
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Libellés : augmentation exponentielle de l'information, coût de l'information, prospective
dimanche 14 octobre 2007
Vers les flux : metadonnées, automatisation et création
L'irruption des technologies web, et leur versions ultimes actuelles 2.0 (car demain, le curseur sur l'échelle de l'innovation aura encore été repoussé), amplifie ce mouvement de déplacement de la plus value, de l'objet vers le service.
Un autre article, allant dans ce sens attire mon attention. Il n'est pas de même nature, mais il participe de ce changement d'échelle à mon avis. Il affirme que les métadonnées ont plus de valeur que les données.
Je ne paye déjà plus les oeuvres numériques, mais je suis prêt à payer encore plus pour avoir les graphes d’hypermétadata dans lesquels s’inscrivent les métadonnées. C’est à dire pour avoir un dispositif technique critique me permettant d’apprécier une oeuvre dans le cadre d’un certain milieu, contexte, regard, éclairage.Comme les objets, les données n'ont plus de valeur. Ce qui en a, c'est les services, c'est les metadonnées, c'est à dire ce qui contextualise l'usage qui peut en être fait.
En fait, il s'agit finalement de l'automatisation d'un vieux procédé humain en lien avec l'acquisition de connaissances. Savoir que 1515 c'est Marignan n'a aucun intérêt si on ne sait pas les conséquences de cette victoire dans l'établissement de l'autorité royale et dans le processus de centralisation étatique (de mémoire, si quelqu'un veut préciser, il n'y a pas de problème) et si on ne sait pas que cette date a été choisie, avec beaucoup d'autres, avec l'objectif de construire un sentiment d'appartenance dans un contexte d'élaboration de la nation(là aussi, de vieux souvenirs).
De plus en plus le web suit l'automatisation de la pensée. Le web1 est basé sur l'hypertexte qui n'est que la réification du processus analogique (cf. un vieil article de Pierre Lévy que j'avais étudié pour la préparation du capes doc).
Le web 2.0 introduit surtout la notion de commentaire. L'acquisition de connaissance est toujours un processus de glose sur un écrit existant. On ne peut pas créer de rien, comme on ne peut apprendre que par rapport à son propre système de connaissances qui entre en interaction avec un système de connaissances par l'intermédiaire d'un media. On écrit donc ce que l'on apprend. C'est le principe de ce blog, et se faisant, on prend conscience de ce qu'on apprend. On est donc en train de créer un système de connaissance planétaire fait de billet et de commentaires. La différence avec le web 1 est dans la masse critique des usagers et dans les possibilités étenues d'interaction. C'est la réification du processus social d'apprentissage en même temps qu'il s'agit d'avoir une réflexion sur son apprentissage : metacognition.
Enfin, ce qui semble poindre, et dont parle Christain Fauré, c'est la réification du contexte dans lequel s'inscrit nos propres connaissances (ce qui fait l'intérêt de connaître "1515 c'est Marignan). Chacun va donc pouvoir réifier son propre processus d'apprentissage et va rentrer en interaction avec les petits copains tout en sachant qu'il va être instrumentaliser par les marchands. D'ailleurs l'exemple fournit par Christian Fauré est i-tunes.
Un exemple de contexte, pourquoi un France - Angleterre en rugby n'est-il pas la même chose qu'un France - Angleterre en football (je ne sais pas pourquoi cet exemple me vient à l'esprit).
Un certain nombre de processus liés à l'acquisition de connaissances sont donc en voie d'objectivation. Comme nous nous sommes débarrassé de la mémoire il y a longtemps avec l'invention de l'écriture, mais il s'agissait alors de fonctions primaires. Aujourd'hui, il s'agit de fonction META. Que nous reste-il alors ? Et, puisque nous sommes en train d'automatiser une fonction humaine (voir la vidéo de Michel Serres à l'école poluytechnique), qu'allons-nous gagner en échange ? metameta, c'est quoi ?
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Libellés : métadata, métadonnées, processus cognitif
taxonomies de navigation, classification à facettes
Les taxonomies de navigation sont tout à la fois un outil de mise en valeur des offres et un service rendus aux utilisateurs. Leur mise en place relève de choix éditoriaux et marketing et peut nécessiter une segmentation par type de clientèle visée. Les taxonomies de navigation sont un outil dynamique au service de l’éditeur et doivent pouvoir évoluer rapidement en fonction de l’évolution des demandes et des attentes des utilisateurs. Un travail de mise en correspondance entre les taxonomies de navigation et les attributs ou métadonnées qui décrivent les offres et les contenus doit toujours être réalisé. L’utilisation de logiciels spécialisés dans la gestion des taxonomies et référentiels, de moteurs de recherche spécialisés dans la recherche par taxonomies et d’interfaces utilisateurs adaptées et ergonomiques sont indispensables pour une gestion souple et évolutive des taxonomies de navigation dans les portails.
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Libellés : classification à facettes, facette, facettes, taxonomie, taxonomie à facettes, taxonomie de navigation
plaisir du travail contre aliénation
Que celle-ci soit prise à 55, 60, 65 ou 70 ans, voire plus tôt ou plus tard pour les plus chanceux sinon les plus passionnés, la retraite ne doit pas signifier la mise au rancart. Pourtant, il s'agit trop souvent de la triste réalité. À l'ère de la performance et du vite consommé vite jeté, rarement recyclé à notre grand désarroi, on se prive d'une somme d'expérience et de savoir-faire inestimable. Comme si la vitesse effrénée de notre monde pas aussi évolué qu'on pourrait l'espérer ou encore souhaiter, n'accordait aucune valeur à nos prédécesseurs. Ils font indéniablement partie des fondements de la société dans laquelle nous évoluons et à laquelle nous contribuons.
Pourquoi, pour certain la retraite est-elle vécue comme une mise au rencart alors qu'elle est vue comme une chance de vivre enfin pour d'autre ?
Cela tient en fait de la nature du travail : est-ce un travail sur lequel je n'ai aucune prise ? On me demande d'exécuter un certain nombre de tâches, je le fais mais je n'y met aucune part de moi-même. Ma vie commence après le temps passé à ces tâches. Le travail est donc le moyen de pouvoir, au mieux de mes attentes, vivre, mais il est extérieur à ma vie.
Alors que pour les personnes qui ont une prise sur leur travail, ce dernier devient leur oeuvre, à la manière d'un compagnon devant réaliser son chef d'oeuvre. J'y vois trois dangers :
- celui d'être un jour dépossédé de son oeuvre : par plus jeune, plus compétent, par obsolescence, par défaut d'innovation, du à la fatigue accumulée... avec les conséquences psychologiques inhérente (j'ai le souvenir d'une cousine à qui c'est arrivé et qui a fait une dépression)
- celui de ne voir que l'oeuvre au dépent de l'intérêt général. Et là je pense au "pont de la rivière Kwaï" de Pierre Boule qui est le récit particulièrment riche d'un officier anglais, prisonnier des japonnais pendant la seconde guerre mondiale et qui va accepter de construire un pont stratégiquement nuisible pour les alliés. Son investissement va le pousser à s'opposer au commando en charge de sa destruction et ainsi à trahir ses compatriotes. A lire et à relire.
- Enfin bien sûr la dérive totalitaire, car pour pousuivre son oeuvre, d'autant plus si elle est importante, il est nécessaire d'avoir l'aide des autres. La coercition peut devenir la norme de travai pour arriver à ses fins. Je ne suis pas sûr d'ailleurs que les autres formes de management ne conduisent pas au même résultat. Il y a le leader qui a une vision qu'il veut imposer. Le seul moyen de lutter contre cela étant alors d'avoir une vision commune : l'intelligence collective, je crois. Mais est-on capable d'écouter les autres ? Mais est-on capable de commmuniquer sur sa vision ?
Pour finir sur le sujet, j'ai un copain qui est agriculteur. Pour lui, son travail et sa vie sont intimement lié, au point qu'il n'y voit aucunes différences. Il y a des moments intenses (la récoltes du maïs où il ne dort que deux ou trois heures pendant quinze jours) mais aussi des temps très cool. Il peut passer voir un copain, agriculteur comme lui et discuter l'après midi devant un café. Temps forts et temps faibles s'enchaîne au rythme des animaux qu'il élève mais aussi selon son propre rythme. Une grande part de son travail est aussi consacré à la conversation et à l'échange avec les agriculteurs de la région avec qui il échange informations, connaissances, aides ponctuelles ou tâches annuelles dans un contexte locale : son village. Il travaille dur mais pour lui ce n'est pas un travail, c'est sa vie. Aucune aliénation, aucune oeuvre à mener.
J'ai toujours été frappé par cet écart entre sa conception très terre à terre (et l'expression est à dessein) et la vie urbaine ou le travail a été inventé et où il a pris, positivement ou négativement une importance considérable au point d'être mis en dehors de la vie.
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Libellés : conception du travail, travail, vie quotidienne
Le coût de la recherche d'information
La recherche d'information occupe un 15 à 35 % du temps d'un KWer. C'est à dire que je forme des élèves à raison de 15 à 35% de leur futur emploi. C'est un calcul un peu rapide que je fais là car ce qui est important est avant tout d'avoir une culture générale qui permette de s'adapter en totue circonstante et surtout d'avoir une réflexion sur ses propres actes. Mais si on considère le stricte point de vue opérationnel, ce pourcentage représente la plus value que j'apporte.
A retenir !
Deuxième chiffre, il ne trouve que 50 % des informations. Il faut donc travailler urgement sur la méthode. Le tout google est donc contre-productif.
Troisième chiffre, pour une structure de 1000 personnes, la perte annuelle est de 6 millions (temps passé à chercher l'info et perte de temps pour ne pas l'avoir trouvée) et elle s'élève à 12 millions si on calcule le temps passé à la produire (ou reproduire si on ne l'a pas trouvée).
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Libellés : coût de l'information, didactique de l'information, entreprise, recherche d'information, ROI
mercredi 3 octobre 2007
Autorité scientifique et notoriété
via affordance
Mindmap/prise de notes réalisé à partir de Mindomo
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Jadlat
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Libellés : autorité, autorité scientifique, blogosphère, notoriété, vulgarisation