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dimanche 28 octobre 2007

Confusion client citoyen

Dans un billet précédent, j'ai cité, d'après 'l'imagination collective : créer et piloter des réseaux créatifs efficaces' de Brice Auckenthaler et Pierre d'Huy, à propos des animateurs de communautés qu'ils doivent relier "collaborateurs, clients, citoyens, sociétaires, dirigeants, intellectuels, politiques..."

P 27, les auteurs, lors d'une énumération identique disent à propos de l'extérieur de la boite qu'il s'agit des "clients, partenaires, fournisseurs, experts, citoyens, associations..."

La mise sur le même plan de client et de citoyen me gêne fortement. Par cette énumération, on assiste à un nivellement des valeurs, en même temps que l'on affirme qu'être client et citoyen renvoie à des systèmes de valeurs et à une appartenance qui serait de même nature et de même valeur. Dans le même temps on renvoie aux oubliette la notion d'engagement contre celle de participation.

Toutes les organisations politiques peinent à faire passer leurs simples adhérents d'un statut de spectateur à celui d'acteur, de militant. Mais doit-on pour autant ériger en modèle de réussite l'UGC et la relation client en modèle social à côté d'autres dont on nous dis, implicitement, qu'ils ne fonctionnent plus. Seule la relation commerciale perdurerait comme efficace à changer le monde.

Hors comme le montre le livre "storytelling. La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits" de christian Salmon , nous sommes dans l'immediat, dans l'innovation managériale dont la durée du cycle tend à se rétrécir chaque fois un peu plus au fur et à mesure de l'accélération du rythme d'innovation. Nous sommes dans une course éffreinée, en descente, et la machine s'emballe. Oui le client doit pénêtrer l'entreprise aujourd'hui. Demain, on dira peut être autre chose, et après demain ? La cité, la citoyenneté, le citoyen ne sont pas dans l'immédiat, ils sont dans le temps long. Comme la politique !

Une société n'a pas besoin de client, elle a besoin de citoyen. Rien n'interdit, bien au contraire, qu'elle mette en place les meilleures conditions pour que se développe un marché florissant, mais dans tous les cas un citoyen n'est pas sur le même plan qu'un client.


L'entreprise ne peut pas être démocratique ?

Je ne sais plus où j'ai lu ça, probablement chez Bertrand Duperrin mais je ne retrouve pas l'article. Et effectivement, le modèle de développement de l'entreprise, ce n'est pas la démocratie, c'est l'armée.

Rien d 'étonnant à ce que la hiérarchie soit aussi présente, rien d'étonnant à ce que les groupes de projets (ou les commandos) foisonnent. Cela devient plus compliqué quand il faut échanger sur ses pratiques, mais ce n'est pas insurmontable. Les communautés de pratiques se développent aussi bien dans l'entreprsie que dans l'armée (surtout américaine d'ailleurs). Cf. le prix de la confiance (d'ailleurs, il annonce qu'il sortira en librairie en décembre) de Mopsos ou cet article du CEFRIO.

Cette évolution suit en fait le passage de l'obligation de silence absolu dans les ateliers comme dans les régiments (ne parle-t-on pas de la Grande Muette) à celui d'une instrumentalisation de la parole (il ne s'agit pas non plus de discuter à tort et à travers, et surtout pas de gouvernance, ni de grèves). Je renvoie pour cela à l'excellent bouquin que je suis en train de lire "storytelling. La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits" de christian Salmon dont je vais reparler rapidement (en cours de lecture).

L'exemple type, c'est la machine à café, l'endroit où l'on échange des savoirs, des trucs et astuces, des histoires sur l'entreprise ou sur soi. L'endroit où l'on s'auto-légitime et où par là même, on auto-légitime son entreprise. Mais ce n'est pas l'endroit où l'on fait de la politique (on peut en parler, mais pas en faire - il y a une distinction). D'ailleurs il ne doit pas y avoir de politique dans une entreprise !

Simplement, l'Etat moderne est né de l'armée. Soit au cours d'une évolution millénaire (Etat français), soit en quelques années (Etat allemand - Etat italien) et certains Etat ont choisi comme mode de gouvernement la démocratie s'éloignant chaque fois un peu plus de l'origine militaire.

Pourquoi l'entreprise ne pourrait pas évoluer vers un peu plus de démocratie. Je renvoie à l'article de Carole sur Favi

Mais quel est donc ce métier ? Besoin d'un nom pour désigner les animateurs de communautés !

Serge B. de Limoges ;-) à mis comme titre à son CV copmeister. J'ai vu aussi le terme d'animateur de communautés pour parler de simples modérateurs de forum (est-ce l'unique rôle dévolu à un animateur de communauté ?).

Dans 'l'imagination collective : créer et piloter des réseaux créatifs efficaces' de Brice Auckenthaler et Pierre d'Huy, p.23, les auteurs parlent "d'une nouvelle fonction dans l'organigramme : celle d'animateur créatifs, associant collaborateurs, clients, citoyens, sociétaires, dirigeants, ointellectuels, politiques..."

S'agit-il de chief communities officers (p.13) ?

Voila ce que disait FmR sur le blog mode d'emplois à propos du métier d'évangéliste : "L’origine du mot évangéliste (qui signifie en grec «bon message» et par extension «bonne nouvelle») correspond parfaitement à ce nouveau métier au croisement des univers de la communication, du marketing et de la publicité."

S'agit-il d'un Coach ou d'un simple animateur pour reprendre la terminologie du cefrio ? Ou alors peut-on le définir comme un tuteur, mais de quelle nature ?

De toute manière, ces professionnels dont je parle, sont aujourd'hui ceux qui font que les communautés fonctionnent. Voilà ce que dit Hubert Guillaud (internetactu) :

"Les territoires électroniques qui fonctionnent, où il se passe quelque chose aujourd’hui, ne reposent pas sur des outils, aussi évolués soient-ils. Ils ne reposent pas plus sur des modalités de participation souvent confuses et toujours trop compliquées. Ils reposent avant tout sur un ou quelques animateurs qui cristallisent autour d’eux la conversation et les échanges en ligne. Parfois sans même le moindre blog ou le moindre wiki, à la tête d’une simple liste de diffusion ou d’un réseau absolument informel, ils animent, par leur présence, par leur activité, par leur prise de parole, toute une communauté." (article lu ici)

Quels noms donner à ces professionnels ? Et sous quels titres les reconnaître dans les offres d'emplois ?


Ouverture et fermeture

Deux tensions traversent notre société. On peut les représenter sur une échelle horizontale avec un curseur qui se déplace au grès de l'évolution des mentalités.


Fermeture Curseur Ouverture
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Sécurité Liberté

Depuis le 11 septembre 2001, le curseur s'est fortement orienté vers le pôle sécurité jusqu'à l'élection de Sarkozy. Mais ce n'est pas innocent si une grande partie de la blogosphère a choisi l'autre bord, ni d'ailleur une grande partie des actifs. Et, à mon avis, une grande partie de l'affichage politique de Sarkozy aujourd'hui va à l'encontre de son électorat, même si c'est une bonne grosse politique de droite qu'il fait ! Mais alors qu'il a été élu sur le pôle sécurité, il semble parfois jouer contre ce pôle (c'est une impression).

Le pôle Sécurité tend à répondre à la peur sociale, en même temps qu'il l'entretient.

"Certes la peur peut stimuler ou inciter à rester sur ses gardes et à ne jamais s'endormir, mais elle ferme et elle cloisonne aussi. La peur, surtout, est un superbe alibi pour renforcer le contrôle et mieux centraliser les décisions. Tout peut faire peur à qui ne l'invente pas. Il faut donc se remettre sériesusement à inventer pour ne plus avoir peur. Logique " ( 'l'imagination collective : créer et piloter des réseaux créatifs efficaces' de Brice Auckenthaler et Pierre d'Huy P. 23)


"Or 'ouvrir' signifie prendre le risque immédiat de l'infiltration ou de la fuite d'information stratégiques". ( 'l'imagination collective : créer et piloter des réseaux créatifs efficaces' de Brice Auckenthaler et Pierre d'Huy, p 23).


C'est donc au départ jouer contre le pôle sécurité (ça c'est normal) mais au détriment immédiat de l'organisation, mais avec l'objectif plus lointain de gagner par la créativité. Quitter les satisfactions immédiates pour les fruits futurs.

Ouverture et liberté sont donc synonyme, et à mon avis, si la gauche veut se reconstruire c'est sur ce pôle liberté qu'elle doit le faire, et non en surenshérissant sur le pôle sécurité comme elle l'a toujours fait depuis 10 ans.

Ceci étant, il faut se demander ce que signifie "liberté" peut bien signifier, surtout dans le contexte d'une organisation.


2 facteurs favorables à l'innovation que permet le web 2.0

La viralité
L'ouverture vers l'extérieur de l'entreprise (out of the box)

"Demain, il y a fort à parier que vous devrez également vous appuyer sur des réseaux intelligents orgnaisés qui imagineront le futur de votre entreprise, de ses salariés et clients. Non pas à votre place..., mais à vos côtés"

'l'imagination collective : créer et piloter des réseaux créatifs efficaces' de Brice Auckenthaler et Pierre d'Huy, P. 22-23

early adopter

C'est un homme, fan de la technique, qui se précipite sur les dernières réalisations ou les nouvelles variantes de produits à acquérir, malgré le coût souvent prohibitif et l'immaturité de ces technologies.

(http://de.wikipedia.org/wiki/Early_Adopter)(Merci à Gtranslate)

L'imagination collective

Je suis en train de lire 'l'imagination collective : créer et piloter des réseaux créatifs efficaces' de Brice Auckenthaler et Pierre d'Huy. Je vais faire quelques billets sur les commentaires que m'inspire cet ouvrage.

2006 est l'année charnière qui voit en France l'innovation technologique devenir l'un des premiers soucis des entreprises, alors que les consommateurs semblent attendre désormais un "étonnement positif" de la part des marques alors que dans le même temps se développe l'user generated content (UGC). Pour les auteurs, 5 actes fondateurs :
- l'innovation devient stratégique (86% des dirigeants mettent l'innovation devant la réduction des coûts)
- Le web 2.0 à un effet d'entrainement. Il "va boulverser les rapports entre les clients et les marques". Le client devient au centre de l'attention car le web 2.0 donne la parole aux gens. Crowdsourcing - wisdom of crowds
- L'open source innovation
- Un nouvel éat d'esprit en France : l'imagiation au coeur de la création de valeur (cf. rapport Lévy-Jouyet "l'économie de l'immatériel, la croissance de demain")
- La communauté de créateur est né (UGC)
-

mardi 23 octobre 2007

"je n'enseigne pas...

... je raconte"

Michel de Montaigne.

Vu ici

The machine is us/ing us

i'm a multitaskers

dimanche 14 octobre 2007

Vers les flux : metadonnées, automatisation et création

Lors des étés tic de bretagne, j'avais entendu un intervenant dire que ce qui comptait, c'était le service et non l'objet. C'est le service qui apporte plus value et bénéfice. Il prenait comme exemple l'achat d'un pneu en disant que quand on achète un pneu, ce n'est pas un objet mais 100 000 kilomètres que l'on achète. Cet exemple, ainsi que ces affirmations avaient suscité quelques moues dubitatives et quelques appartés négatives dans la salle. Je ne le commente pas plus.

L'irruption des technologies web, et leur versions ultimes actuelles 2.0 (car demain, le curseur sur l'échelle de l'innovation aura encore été repoussé), amplifie ce mouvement de déplacement de la plus value, de l'objet vers le service.

Un autre article, allant dans ce sens attire mon attention. Il n'est pas de même nature, mais il participe de ce changement d'échelle à mon avis. Il affirme que les métadonnées ont plus de valeur que les données.

Je ne paye déjà plus les oeuvres numériques, mais je suis prêt à payer encore plus pour avoir les graphes d’hypermétadata dans lesquels s’inscrivent les métadonnées. C’est à dire pour avoir un dispositif technique critique me permettant d’apprécier une oeuvre dans le cadre d’un certain milieu, contexte, regard, éclairage.

Comme les objets, les données n'ont plus de valeur. Ce qui en a, c'est les services, c'est les metadonnées, c'est à dire ce qui contextualise l'usage qui peut en être fait.

En fait, il s'agit finalement de l'automatisation d'un vieux procédé humain en lien avec l'acquisition de connaissances. Savoir que 1515 c'est Marignan n'a aucun intérêt si on ne sait pas les conséquences de cette victoire dans l'établissement de l'autorité royale et dans le processus de centralisation étatique (de mémoire, si quelqu'un veut préciser, il n'y a pas de problème) et si on ne sait pas que cette date a été choisie, avec beaucoup d'autres, avec l'objectif de construire un sentiment d'appartenance dans un contexte d'élaboration de la nation(là aussi, de vieux souvenirs).

De plus en plus le web suit l'automatisation de la pensée. Le web1 est basé sur l'hypertexte qui n'est que la réification du processus analogique (cf. un vieil article de Pierre Lévy que j'avais étudié pour la préparation du capes doc).

Le web 2.0 introduit surtout la notion de commentaire. L'acquisition de connaissance est toujours un processus de glose sur un écrit existant. On ne peut pas créer de rien, comme on ne peut apprendre que par rapport à son propre système de connaissances qui entre en interaction avec un système de connaissances par l'intermédiaire d'un media. On écrit donc ce que l'on apprend. C'est le principe de ce blog, et se faisant, on prend conscience de ce qu'on apprend. On est donc en train de créer un système de connaissance planétaire fait de billet et de commentaires. La différence avec le web 1 est dans la masse critique des usagers et dans les possibilités étenues d'interaction. C'est la réification du processus social d'apprentissage en même temps qu'il s'agit d'avoir une réflexion sur son apprentissage : metacognition.

Enfin, ce qui semble poindre, et dont parle Christain Fauré, c'est la réification du contexte dans lequel s'inscrit nos propres connaissances (ce qui fait l'intérêt de connaître "1515 c'est Marignan). Chacun va donc pouvoir réifier son propre processus d'apprentissage et va rentrer en interaction avec les petits copains tout en sachant qu'il va être instrumentaliser par les marchands. D'ailleurs l'exemple fournit par Christian Fauré est i-tunes.

Un exemple de contexte, pourquoi un France - Angleterre en rugby n'est-il pas la même chose qu'un France - Angleterre en football (je ne sais pas pourquoi cet exemple me vient à l'esprit).

Un certain nombre de processus liés à l'acquisition de connaissances sont donc en voie d'objectivation. Comme nous nous sommes débarrassé de la mémoire il y a longtemps avec l'invention de l'écriture, mais il s'agissait alors de fonctions primaires. Aujourd'hui, il s'agit de fonction META. Que nous reste-il alors ? Et, puisque nous sommes en train d'automatiser une fonction humaine (voir la vidéo de Michel Serres à l'école poluytechnique), qu'allons-nous gagner en échange ? metameta, c'est quoi ?





taxonomies de navigation, classification à facettes

Je reproduit ici la conclusion de l'article de mondeca sur les taxonomies de navigation. Cette conclusion réflète fidèlement cet article sur comment optimiser l'usage d'un site web présentant un catalogue avec comme objectif de favoriser la navigation du côté utilisateur.

Les taxonomies de navigation sont tout à la fois un outil de mise en valeur des offres et un service rendus aux utilisateurs. Leur mise en place relève de choix éditoriaux et marketing et peut nécessiter une segmentation par type de clientèle visée. Les taxonomies de navigation sont un outil dynamique au service de l’éditeur et doivent pouvoir évoluer rapidement en fonction de l’évolution des demandes et des attentes des utilisateurs. Un travail de mise en correspondance entre les taxonomies de navigation et les attributs ou métadonnées qui décrivent les offres et les contenus doit toujours être réalisé. L’utilisation de logiciels spécialisés dans la gestion des taxonomies et référentiels, de moteurs de recherche spécialisés dans la recherche par taxonomies et d’interfaces utilisateurs adaptées et ergonomiques sont indispensables pour une gestion souple et évolutive des taxonomies de navigation dans les portails.



plaisir du travail contre aliénation

Je viens de lire un article dans le journal de l'habitation sur la perte de connaissances liée au départ des séniors. Derrière tout cela il y a des enjeux politiques lié au système de retraite qui sont évoquées et sur lesquels je ne suis pas d'accord. Néanmoins, il y a quelque chose que je retiens :

Que celle-ci soit prise à 55, 60, 65 ou 70 ans, voire plus tôt ou plus tard pour les plus chanceux sinon les plus passionnés, la retraite ne doit pas signifier la mise au rancart. Pourtant, il s'agit trop souvent de la triste réalité. À l'ère de la performance et du vite consommé vite jeté, rarement recyclé à notre grand désarroi, on se prive d'une somme d'expérience et de savoir-faire inestimable. Comme si la vitesse effrénée de notre monde pas aussi évolué qu'on pourrait l'espérer ou encore souhaiter, n'accordait aucune valeur à nos prédécesseurs. Ils font indéniablement partie des fondements de la société dans laquelle nous évoluons et à laquelle nous contribuons.


Pourquoi, pour certain la retraite est-elle vécue comme une mise au rencart alors qu'elle est vue comme une chance de vivre enfin pour d'autre ?

Cela tient en fait de la nature du travail : est-ce un travail sur lequel je n'ai aucune prise ? On me demande d'exécuter un certain nombre de tâches, je le fais mais je n'y met aucune part de moi-même. Ma vie commence après le temps passé à ces tâches. Le travail est donc le moyen de pouvoir, au mieux de mes attentes, vivre, mais il est extérieur à ma vie.

Alors que pour les personnes qui ont une prise sur leur travail, ce dernier devient leur oeuvre, à la manière d'un compagnon devant réaliser son chef d'oeuvre. J'y vois trois dangers :
- celui d'être un jour dépossédé de son oeuvre : par plus jeune, plus compétent, par obsolescence, par défaut d'innovation, du à la fatigue accumulée... avec les conséquences psychologiques inhérente (j'ai le souvenir d'une cousine à qui c'est arrivé et qui a fait une dépression)

- celui de ne voir que l'oeuvre au dépent de l'intérêt général. Et là je pense au "pont de la rivière Kwaï" de Pierre Boule qui est le récit particulièrment riche d'un officier anglais, prisonnier des japonnais pendant la seconde guerre mondiale et qui va accepter de construire un pont stratégiquement nuisible pour les alliés. Son investissement va le pousser à s'opposer au commando en charge de sa destruction et ainsi à trahir ses compatriotes. A lire et à relire.

- Enfin bien sûr la dérive totalitaire, car pour pousuivre son oeuvre, d'autant plus si elle est importante, il est nécessaire d'avoir l'aide des autres. La coercition peut devenir la norme de travai pour arriver à ses fins. Je ne suis pas sûr d'ailleurs que les autres formes de management ne conduisent pas au même résultat. Il y a le leader qui a une vision qu'il veut imposer. Le seul moyen de lutter contre cela étant alors d'avoir une vision commune : l'intelligence collective, je crois. Mais est-on capable d'écouter les autres ? Mais est-on capable de commmuniquer sur sa vision ?


Pour finir sur le sujet, j'ai un copain qui est agriculteur. Pour lui, son travail et sa vie sont intimement lié, au point qu'il n'y voit aucunes différences. Il y a des moments intenses (la récoltes du maïs où il ne dort que deux ou trois heures pendant quinze jours) mais aussi des temps très cool. Il peut passer voir un copain, agriculteur comme lui et discuter l'après midi devant un café. Temps forts et temps faibles s'enchaîne au rythme des animaux qu'il élève mais aussi selon son propre rythme. Une grande part de son travail est aussi consacré à la conversation et à l'échange avec les agriculteurs de la région avec qui il échange informations, connaissances, aides ponctuelles ou tâches annuelles dans un contexte locale : son village. Il travaille dur mais pour lui ce n'est pas un travail, c'est sa vie. Aucune aliénation, aucune oeuvre à mener.

J'ai toujours été frappé par cet écart entre sa conception très terre à terre (et l'expression est à dessein) et la vie urbaine ou le travail a été inventé et où il a pris, positivement ou négativement une importance considérable au point d'être mis en dehors de la vie.

Le coût de la recherche d'information

Je relaie cette info, via nsisolution.

La recherche d'information occupe un 15 à 35 % du temps d'un KWer. C'est à dire que je forme des élèves à raison de 15 à 35% de leur futur emploi. C'est un calcul un peu rapide que je fais là car ce qui est important est avant tout d'avoir une culture générale qui permette de s'adapter en totue circonstante et surtout d'avoir une réflexion sur ses propres actes. Mais si on considère le stricte point de vue opérationnel, ce pourcentage représente la plus value que j'apporte.

A retenir !

Deuxième chiffre, il ne trouve que 50 % des informations. Il faut donc travailler urgement sur la méthode. Le tout google est donc contre-productif.

Troisième chiffre, pour une structure de 1000 personnes, la perte annuelle est de 6 millions (temps passé à chercher l'info et perte de temps pour ne pas l'avoir trouvée) et elle s'élève à 12 millions si on calcule le temps passé à la produire (ou reproduire si on ne l'a pas trouvée).

mercredi 3 octobre 2007