Dans un billet précédent, j'ai cité, d'après 'l'imagination collective : créer et piloter des réseaux créatifs efficaces' de Brice Auckenthaler et Pierre d'Huy, à propos des animateurs de communautés qu'ils doivent relier "collaborateurs, clients, citoyens, sociétaires, dirigeants, intellectuels, politiques..."
P 27, les auteurs, lors d'une énumération identique disent à propos de l'extérieur de la boite qu'il s'agit des "clients, partenaires, fournisseurs, experts, citoyens, associations..."
La mise sur le même plan de client et de citoyen me gêne fortement. Par cette énumération, on assiste à un nivellement des valeurs, en même temps que l'on affirme qu'être client et citoyen renvoie à des systèmes de valeurs et à une appartenance qui serait de même nature et de même valeur. Dans le même temps on renvoie aux oubliette la notion d'engagement contre celle de participation.
Toutes les organisations politiques peinent à faire passer leurs simples adhérents d'un statut de spectateur à celui d'acteur, de militant. Mais doit-on pour autant ériger en modèle de réussite l'UGC et la relation client en modèle social à côté d'autres dont on nous dis, implicitement, qu'ils ne fonctionnent plus. Seule la relation commerciale perdurerait comme efficace à changer le monde.
Hors comme le montre le livre "storytelling. La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits" de christian Salmon , nous sommes dans l'immediat, dans l'innovation managériale dont la durée du cycle tend à se rétrécir chaque fois un peu plus au fur et à mesure de l'accélération du rythme d'innovation. Nous sommes dans une course éffreinée, en descente, et la machine s'emballe. Oui le client doit pénêtrer l'entreprise aujourd'hui. Demain, on dira peut être autre chose, et après demain ? La cité, la citoyenneté, le citoyen ne sont pas dans l'immédiat, ils sont dans le temps long. Comme la politique !
Une société n'a pas besoin de client, elle a besoin de citoyen. Rien n'interdit, bien au contraire, qu'elle mette en place les meilleures conditions pour que se développe un marché florissant, mais dans tous les cas un citoyen n'est pas sur le même plan qu'un client.
P 27, les auteurs, lors d'une énumération identique disent à propos de l'extérieur de la boite qu'il s'agit des "clients, partenaires, fournisseurs, experts, citoyens, associations..."
La mise sur le même plan de client et de citoyen me gêne fortement. Par cette énumération, on assiste à un nivellement des valeurs, en même temps que l'on affirme qu'être client et citoyen renvoie à des systèmes de valeurs et à une appartenance qui serait de même nature et de même valeur. Dans le même temps on renvoie aux oubliette la notion d'engagement contre celle de participation.
Toutes les organisations politiques peinent à faire passer leurs simples adhérents d'un statut de spectateur à celui d'acteur, de militant. Mais doit-on pour autant ériger en modèle de réussite l'UGC et la relation client en modèle social à côté d'autres dont on nous dis, implicitement, qu'ils ne fonctionnent plus. Seule la relation commerciale perdurerait comme efficace à changer le monde.
Hors comme le montre le livre "storytelling. La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits" de christian Salmon , nous sommes dans l'immediat, dans l'innovation managériale dont la durée du cycle tend à se rétrécir chaque fois un peu plus au fur et à mesure de l'accélération du rythme d'innovation. Nous sommes dans une course éffreinée, en descente, et la machine s'emballe. Oui le client doit pénêtrer l'entreprise aujourd'hui. Demain, on dira peut être autre chose, et après demain ? La cité, la citoyenneté, le citoyen ne sont pas dans l'immédiat, ils sont dans le temps long. Comme la politique !
Une société n'a pas besoin de client, elle a besoin de citoyen. Rien n'interdit, bien au contraire, qu'elle mette en place les meilleures conditions pour que se développe un marché florissant, mais dans tous les cas un citoyen n'est pas sur le même plan qu'un client.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire