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mercredi 26 mars 2008

Une place de marché des connaissances

Dans un billet sur les connaissances utiles, opérationnelles et à forte valeur ajoutée qu'une entreprise devrait valoriser en son sein, Gilles Martin revient sur l'idée d'une place de marché des connaissances pour réellement les faire émerger et non, comme actuellement des infrastructures lourdes aux contenus incertains.

Clairement, pour l'auteur, le modèle du marché est la solution face à la lourdeur supposé du modèle administratif soutendant l'architecture actuelle.

L'intérêt d'un tel outil, que nous avions plus ou moins imaginé dans l'exercice KM du dess avec la boutique de l'emploi :

- Des objets valables d'échange
- Un mécanisme de prix
- Un mécanisme de régulation
- La compétition comme juge suprême
- Des facilitateurs (animateurs de marché - pilote de flux)

Oui, c'est exactement comme ça que je pense mon action. Mais comment faire pour y arriver ???

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Intéressant Richard, mais cela m'interpelle ! Je ne suis pas sûre de la validité de ce fonctionnement ...

"Des objets valables d'échange" : qui décide de la valeur ?

"Un mécanisme de prix" : récompensé avec des bons points ? Encore la carotte ?

"La compétition comme juge suprême" : est-ce encore cela que l'on veut ? Se mesurer à l'autre ?

"Des facilitateurs" : oui, aider la fluidité, ok, mais décider, non, car sur quel critère ?

Alors, oui, tout cela peut marcher dans l'état actuel des comportements humains. Mais est-ce un comportement fondamental, éternel, qui ne changera jamais ? Cela reste à vérifier ...
Je vais prendre l'exemple du jardinage. Il y a deux sortes de jardinier :
-celui qui se mesure à son voisin, tiens, je vais faire un plus beau jardin que lui ( mes tomates sont plus belles et plus grosses, j'ai bien plus de radis que lui) , celui qui prépare le concours du village de la plus belle maison fleurie ( sans ce concours je n'aurai pas l'énergie de m'occuper de mes plantes), celui qui compare, qui "compétitionne" donc …
-et il y a celui qui fait son jardin pour la beauté du jardin, le plaisir de partager ses tomates, même si elles sont petites et rabougries mais tellement goûteuses, celui qui laisse un peu d'herbes mauvaises, pas toujours si mauvaises d'ailleurs, celui qui laisse les fleurs des champs s'épanouir au gré du vent, celui qui fait corps avec la nature et qui laisse le hasard interférer dans l'organisation.
Deux sortes de jardin donc, l'un taillé au cordeau, prévisible, l'autre un peu fou, imprévisible mais qui va soudain donner des assemblages de couleurs inédites grâce à la petite herbe sans intérêt que l'on a laissé pourtant pousser …

Enfin, en ce moment, je réfléchis pas mal à la part du hasard et à l'harmonisation chaotique du monde, cela doit être pour cela que je dis ça, je ne sais si c'est réaliste …

Anonyme a dit…

A Richard et à Carole:

Merci de ce débat qui vient prolonger ma note sur la "knowledge marketplace".
Les réponses aux questions de Carole sont dans la note, et surtout dans l'ouvrage que je cite "Mobilizing mind".
Allez la/le lire, et on reparle aprés de vos doutes...

D'accord avec Richard sur le "comment" : ce modèle de marketplace a l'air tout évident, mais dès qu'on commence à vouloir y réfléchir et à l'appliquer dans un cas concret, on trouve plein de difficultés d'application...et les doutes de Carole...

C'est pour ça que le métier de consultant est éternel : en faisant semblant d'apporter des réponses, il apporte de nouveaux problèmes....

Anonyme a dit…

Voulez-vous dire qu'il y a des réponses à mes interrogations dans le livre que vous citez ? Je vais essayer de me le procurer.
En tout cas pour le concret, bien d'accord avec vous, l'épreuve du feu montre les limites ... Où sont les remèdes miracles ? A moins d'utiliser la méthode Coué, je ne vois pas! Du "bon sens" peut-être suffirait parfois, mais il n'y aurait plus de boulot pour les consultants ... ;-)