veille tutorat

veille pour de DESS CVIR

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dimanche 29 juin 2008

qu'est-ce qu'une communauté ?

Définition de la communauté, vu ici, par Mopsos


Une communauté est un réseau qui décide de s’auto-organiser en se dotant de 6 éléments : une frontière, une raison d’être, un engagement, des règles, des rites et une langue.

Absence de culture sur le web : lovecraft

Un billet de Jérôme Bondu intitulé Internet participatif: aussi intelligent que le cerveau d’une mouche.

L'auteur dans ce billet revient rapidement sur l'évolution du web aujourd'hui, le règne du pro am et de la publicité. La seconde partie s'articule autour des arguments d'Andrew Keen sur le "mythe de l'amateur".

Il revient notamment sur l'absence de culture que démontre le web. C'est un argument que je trouve très juste. ma veille me conduit à suivre des fils rss de gens qui ont une culture. Et beaucoup de ces gens défendent parfois l'idée de l'inutilité de la culture (ce n'est absolument pas ce que dit Jérôme dans son billet). Mais pour pouvoir faire ce que ces gens font, il faut une culture importante.

J'ai parfois l'impression que le web, et particulièrement le 2.0, du moins ses commentateurs avertis, est aujourd'hui la propriété d'une classe intermédiaire qui vient du monde du livre et qui a la culture nécessaire pour pouvoir évoluer dans ce monde là.

Mais cette génération va être balayé par quelque chose qui arrive, ce que les contempteurs appelle la génération Y. Et personne ne peut prétendre savoir ce qui va se passer. Cela me fait penser aux textes de lovecraft comme la couleur tombée du ciel. Quelque chose arrive mais on n'a pas le langage pour le décrire, alors on utilise imparfaitement des images connues mais qui sont fausses.

La récente enquête belge le démontre, cette génération aurait 7,65/20 en recherche d'information. Et faire une recherche d'information requiert une culture nécessaire. On ne peut pas faire une recherche si on n'a pas identifié un besoin d'information et pour identifier un besoin d'information, il faut une matrice culturelle.

Alors que penser ? Est-ce que les critères proposés sont obsolètes et inapplicables à cette nouvelle génération ? Cette note de 7,65 ne représenterait alors que le mode de pensée du vieux monde ?

Un autre aspect de cette absence qui m'interpelle : la citoyenneté. J'ai l'impression que dans le débat entre l'efficacité et l'éthique, c'est ce premier point qui prend le dessus. C'est le couple compétence/connaissance qui s'impose au détriment du savoir/culture.

Il ne peut y avoir d'éthique sans une solide culture personnelle, alors qu'on peut avoir des travailleurs efficaces sans culture.

Je ne sais que penser ! Réflexions en cours

Les 3 règles du KWer

Vu sur envie d'entreprendre un billet de Bertrand duperrin qui revient sur le travail à l'ère de la société de la connaissance. Trois règles des nouveaux travailleurs du savoirs en émerge :

- Avoir du temps pour gérer, anticiper l'imprévu quand celui-ci devient la règle. Le temps devient le principal critère. A mettre en relation avec les différentes conception du temps (temps circulaire du paysan ; temps linéaire du citadin etc.) - A voir aussi le temps des marchands et l'invention de l'horloge. Quel est l'outil pour ce nouveau temps qui apparaît ? L'ordinateur ? Pas sûr ! Réflexions en cours...

- Donner de la visibilité à chacun - le web est social et son grain de base est l'individu. Connaitre les différentes expertises de ces grains peut permettre à chacun de savoir où trouver la connaissance (dont on sait qu'elle n'st jamais mieux que dans la tête des gens) selon les besoins ; d'où les communautés virtuelles (pratiques, projets etc.) qui permettent la visualisation de chacun.

- Facilité l'accès à la ressource principale : l'information. D'où la veille, le search...

samedi 28 juin 2008

Sur les cartes

Je viens de lire ce billet chez Karl sur les cartes comme un chemin.

A rapprocher de ce que dit Giono à propos des journées de prisons qu'il fit après guerre où pour lui, le plafond de sa geole était autant de chemin et de cartes.

A rapprocher du musée des cartes de Florence qui m'a fait rêvé quand j'y suis allé en 4e.

A rapprocher des vers de Baudelaire qui ont donné le nom au festival étonnants voyageurs

Etonnants voyageurs !
Quelles nobles histoires nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrits de vos riches mémoires,
Faites pour egayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.
Dites, qu’avez-vous vu ?

à rapprocher aussi, selon une géographie toute personnelle, de ce vers de Jack London dont Bernard Strainchamps, l'animateur de mauvais genres et désormais animateur de la librairie en ligne bibliosurf a fait le fronton

"Sur les rayons des bibliothèques, je vis surgir un monde de l'horizon"

L'information c'est de l'eau

Vu chez Bertrand Duperrin - à traduire et à réemployer dans un contexte à définir.

mardi 24 juin 2008

Oamos embarqué

Oamos est un ovni qui mixe son, images, vidéo, musique pour chaque questions posée. On peut désormais embarquer le spectacle créé.

Exemple avec une recherche avec le mot clé "syndicat"

Avec soi-même : rôle de l'objet

Vu sur twitter chez Christian Fauré, cette citation de Proust :

"En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même". Proust (Le temps retrouvé)
A mettre en relation avec Blogger, c’est créer un réseau avec soi-même, avec l'aphorisme de Socrate sur "connais toi toi-même" et la metacognition.

Cette idée de retour, de mise en boucle avec soi-même au moyen d'un media qui fait miroir m'intéresse car il y a là-dedans à la fois l'idée d'autonomie de l'individu face à ses apprentissages et en même temps l'idée de création.

J'ai toujours lié autonomie et responsabilité, mais le couple autonomie création est peut être aussi très porteur.

Et si finalement l'apprentissage c'était ça : un discours avec soi-même, au moyen d'un objet extérieur à soi, sur un continuum accidenté

vendredi 20 juin 2008

la fessée

Je suis souvent en phase avec ce que dit Gilles Martin, même si nous ne sommes pas du même monde (ouh là là) et n'avons pas la même origine culturelle. Il est consultant et viens du monde de l'entreprise, je suis enseignant-documentaliste dans une maison en décrépitude.

Son dernier billet sur l'action corrective dans le management par objectif et la pseudo responsabilisation des personnes entre en résonnance avec quelques unes de mes préoccupations. Il dit notamment :

C'est simple le management par objectifs : on fixe des objectifs, et on mesure les écarts régulièrement. Et si la réalité n'est pas conforme à l'objectif, on détermine des "actions correctives", comme une bonne fessée pour faire rentrer dans le rang le récalcitrant et l'incapable.
ainsi que ceci :

Ces systèmes sont l'expression d'une vision hiérarchique de l'entreprise : le manager fixe les objectifs, et le subordonné est "responsabilisé" sur ces objectifs, et doit s'en sentir redevable. L'évaluation des performances repose alors sur une discussion souvent en tête à tête, sur des critères fixés à l'avance et si possible quantifiés (c'est ça qui fait pro dans le contrôle de gestion, la quantification !). La relation entre le manager et le collaborateur correspond à l'exercice du pouvoir de l'un sur l'autre.
alors que il faut, selon lui que les entreprises...

...qui ont compris que la capacité à apprendre plus vite que les autres, à imaginer des futurs que les autres ne voient pas, à se préparer à de multiples scénarios, choisissent des attitudes différentes : les moments d'"évaluation" ne vont plus être des séances de fessées, mais d'apprentissage collectif, où le manager ne se la joue pas "maître et esclave", mais va être le catalyseur pour imaginer des futurs différents...
A mettre en relation avec mes préoccupation sur le temps de travail et sur le participatif dans une organisation






Zemanta Pixie

Mesurer le bonheur

Intéressant article sur blog territorial sur comment mesurer le bonheur.

L’étude de Diener & Suh indique que les personnes heureuses contribuent mieux à la prospérité d’un pays, Kenny estime même que l’impact du bonheur sur la prospérité économique est plus prononcé que celui de la croissance économique sur le bonheur. Les personnes heureuses sont en général plus créatives, plus entreprenantes dans les relations interpersonnelles, plus aptes à gérer des situations difficiles, plus aimables, plus altruistes, plus à l’aise dans les prises de décision. L’argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur semble faire l’argent…


A mettre en lien avec ce que je pense sur le temps social et aussi avec cet adage chinois sur le travail qui n'en est pas un quand on travaille par plaisir (je n'ai pas en tête la sentence exacte) - à rapprocher aussi de l'idée de plaisir à aider son prochain ou en rapport avec le départ des seniors

dimanche 15 juin 2008

vidéo sur googleapps

Une vidéo sur Google Apps via Florence Meichel du réseau ning apprendre2.0

encore sur les compétences et les connaissances

Vu ici, cet extrait :

Ainsi, la formation procure des savoirs, que le salarié peut (doit !) utiliser à son poste de travail, et qui, ensemble, dans le temps, et avec l'expérience et la motivation nécessaire, aboutiront à des compétences réelles, mobilisables en toute autonomie.
A montrer à tous les "pure compétences" à qui le mot connaissance hérisse le poil !

vendredi 13 juin 2008

Les outils du web2.0

L'image est ancienne mais en cherchant sur mes signets del.icio.us, je viens de la retrouver, ce pourquoi je la publie ici. Elle été initialement présenté ici.

jeudi 12 juin 2008

signalé par adverbe, wordle, ce petit truc rigolo pour faire des nuage de tag "à la main"

images des nouveaux travailleurs

Dans le cadre de ma recherche pour monter la formation de ce soir pour le travail du chercheur d'information / enseignant, j'ai trouvcé cette image qui vient du récit

Prospective pour l'an 3000

Avant on n'appelait ça de l'anticipation en France, terme qui m'a toujours parru plus juste que le simple science fiction, voir speculative fiction. Aujourd'hui on parle de prospective.

C'est dingue cette impression de vivre ce que j'ai lu de la SF des années 70 : prééminence du modèle américain ; doutes sur la réalité et paralèllement relativisme généralisé ; innovations technologiques (robots, androïdes etc.) ; prééminence du réseau sur toute autre forme d'organisation sociale ; fin de la vie privé ; architecture démesurée ; catastrophe climatique ; fin du monde pour demain etc.

C'était Dick, Silverberg, Dish, Heinlein, Gibson etc.

Aujourd'hui c'est "le dessous des cartes"



dessous des cartes - prospective an 3000
envoyé par cebelab

mercredi 11 juin 2008

Taux de recoupement des principaux moteurs de recherche

Cette information, je l'ai cherché pendant longtemps et j'en aurais eu besoin hier pour la formation des profs. Je ne l'ai qu'aujourdhui, tant pis. Selon une étude américaine, mené par la metamoteur dogpile, auquel mon informaticien adoré ne veut pas me laisser accéder, sité chez EBSI2.0, via le journaldunet, les résultats affichés par les 4 moteurs principaux du web diffèrent à 88% !!!



samedi 7 juin 2008

Liberté, mais surtout de se taire

Vu chez Yann, à propos de l'article de PCimpact sur les mesures que le gouvernement français veut prendre contre internet sous couvert de protection

Ce que nous faisons ensemble, c’est de la politique, pas du commerce. Et je comprends aisément que les Etats préfèrent nous voir faire du commerce


De plus en plus internet me rappelle l'explosion des radios libres, de l'espace de liberté à la confiscation par les marchands.

dimanche 1 juin 2008

Reseaux sociaux in plain english

Vu chez savoirs en réseaux (entre autre)


Social Media in Plain English from leelefever on Vimeo.

Management des connaissances vs participatif

Sur une liste de discussion consacré au KM j'ai rencontré quelqu'un, un spécialiste ou un amateur éclairé de management des connaissances, qui voulait des renseignements sur le KM appliqué aux collectivités.

Après discussion, c'est bien de participatif dont il parlait. Est-ce alors que le participatif est en lien avec le management des connaissances ?

Cette confusion me pose question. Elle me donne l'impression de voir deux mondes évoluer en parallèle mais qui ne s'interpénêtre pas. Et pourtant les points communs sont légions :

- partir des personnes (bottom up) et non imposé du haut (top down)
- écouter les besoins des personnes
- donner une grande liberté aux gens pour leur laisser imaginer les différents possibles mais ne pas oublier que le choix ne peut être que par les élus / patrons
- obliger les décideurs à argumenter leur choix
- une écoute attentive à la compétence et des difficultés communes à la faire émerger
- un besoin de conservation / actions des connaissances...

Le fait qu'il n'y ait pas de lien (je n'en vois pas du moins) m'étonne. Il y a bien des consultants dans ces deux secteurs (en participatif par exemple ici et ici et ici) mais pas d'interférence.

Sur le coup, je me dis que ce qui bloque c'est que le participatif insiste beaucoup sur la notion de débat et le débat en entreprise, bien plus que les aspects politiques qui sont vu derrière, nuit à l'efficacité. A contrario, le fait qu'une entreprise/organisation soit vu comme un espace purement de production, donc sans éthique gêne les lieux de participation.

On en revient au débat entre efficacité et éthique et finalement, comme toujours au pont de la rivière Kwaï.

Le management des connaissances vise l'efficacité et n'introduit la conversation (machine à café) que parce que c'est le moyen le plus efficace de faire circuler l'information.

Le participatif met le débat, non comme un moyen mais comme une fin en soi. C'est l'agora politique.

Il me semble pourtant que chacun aurait à discuter avec l'autre pour le plus grand profit de chacun.



Sur l'autonomie, un tableau chez Jacques Rodet

A voir chez Jacques Rodet, un intéressant tableau sur l'autonomie qui rejoint la question du besoin d'information chez André Tricot