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samedi 3 mai 2008

Apprendre, c'est construire son identité

Lu ici

Pourquoi va-t-on à l'école ?
- pour avoir un emploi ?
- pour répondre à la demande économique et sociale ?
- pour devenir citoyen ?
- pour avoir des relations sociales ?...

n'hésitez pas à mettre en commentaire les raisons pour lesquelles on va à l'école. Quelque part, il y aura aussi une réponse à la construction de l'identité.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ben, de ce que j'ai pu entendre de jeunes de 16-17 ans, on va à l'école d'abord pour avoir le bac pour faire ensuite des études supérieures. Ceux qui partent en filière technique, font les fiers en disant qu'ils apprennent déjà un métier, mais en fait se sentent en échec. Hélas, on véhicule ce message. C'est parce que je ne suis pas assez bon ou intelligent que je ne suis pas la filière générale. Après s'ils arrivent au BTS, le regard change.
Sinon pour répondre mieux à ta question, toujours ce que j'ai entendu, on fait des études pour avoir un métier qui rapportera de l'argent. Donc, en général, on laisse ses rêves de côté et on se renseigne sur les métiers prometteurs qui devraient embaucher. De même, on ne pense jamais à monter sa propre entreprise, l'école formate pour devenir salarié.
Devenir citoyen et avoir des relations sociales, jamais entendu de la part d'ados ... Mais il y a certainement des exceptions !!!

Jadlat a dit…

dans cette affirmation, il y a plusieurs choses qui m'ont interpellé d'où le sens de ma question. Enfait, ce à quoi je veux répondre, c'est pourquoi on va à l'école ? Pas pour les cours qui sont vécu comme un passage obligé avec parfois du bon et parfois du moins bon. C'est un passage obligé pour avoir un job, mais en aucun
cas c'est un passage obligé pour devenir un être humain. L'école est vécu comme un moyen d'arriver à des fins "commerciale".

Sinon, on y va pour la cour de récréation et là on apprend les relations sociales : la guerre, l'amitié, l'amour, les copinages, les vagues copains et ceux avec qui on passe un temps.
On y va aussi parfois avec son propre réseau social déjà constitué comme ces jeunes "nobles" que je côtoie et qui sont toujours en bande, vulgaire et arrogant à force d'être sur d'eux car ils ont appris que le principale c'est le réseau.

Ce même type de question, je le ressens sur la lecture mediatique.

Attention, je franchis un gouffre en apnée là !

et notamment cette question : pourquoi est-il légitime d'avoir des livres de fictions dans un CDI alors que l'on refuse les jeux vidéo. On accepte les multimedia éducatif mais pas ludique ?

Pour faire le pont, il y a dans l'école un aspect sérieux et un aspect ludique un peu honteux mais bien réel (dire qu'on apprend l'amour à l'école, quelle horreur !)

On veut bien accepter le ludique quand il est légitimé et se pare de culture.

Tout cela pour dire que l'école aide surtout à la construction de son identité et non à l'acquisition de compétences utiles pour l'industrie.

Et en fait on apprend dans le sérieux et dans le ludique car apprendre, c'est surtout construire son identité. Bon commentaire mal struturé qui ferai l sujet d'un billet. Je vais essayer de mieux poser mes idées sur cette question.

Anonyme a dit…

Okay, j'ai pas du comprendre où tu voulais en venir ... ;-) Oui, en apprenant on construit son identité, mais il n'y a pas que l'école comme lieu d'apprentissage, non ? J'attends que tu reformules le message pour pouvoir suivre, lol ...

Jadlat a dit…

Je tourne autour d'une idée en fait mais je n'arrive pas à bien l'exprimer. C'est aussi en générale pourquoi je la publie ici. Quelquechose qui fait tilt sur quelquechose d'autre mais sans pour autant que la lumière s'allume.

Exact, ce n'est pas qu'à l'école que l'on apprend, en fait je crois que nous sommes en perpétuel apprentissage et que, comme le dit l'édito de thot d'où est extrait le titre, nous sommes donc en perpétuelle construcion de notre identité. Toutes nos actions ne sont pas mue par l'argent ou par la reconnaissance sociale (ça c'est xdes conséquences) mais bien par cette tension vers l'appridentité (il est joli celui-ci !)

Anonyme a dit…

Tiens, article qui va t'intéresser sur l'école http://tinyurl.com/65k5tf et faut lire aussi les commentaires, c'est instructif ... ;-)
Sinon, oui, l'identité n'est pas fixe, heureusement, à chaque apprentissage nouveau, une nouvelle facette vient se mixer avec les autres et un personnage nouveau apparaît ...

Anonyme a dit…

Et pour une véritable "appridentité", l'école devrait en premier apprendre à apprendre ...

Jadlat a dit…

Ouais, pour apprendre à apprendre. C'est en fait l'objectif affiché par l'école depuis plus de trente ans mais il faut croire qu'elle n'y arrive pas trop.

Mais pour apprendre à apprendre, il faut quand même avoir une base de travail que tu ne peux qu'inculquer à mon avis.

Une année on a voulu faire une activité de recherche avec une classe de bep. On leur a dit, vous chosissez un sujet enr apport avec vos centres d'intérêt. Beaucoup n'en avais pas et on fini par faire un truc sur la télé, car c'était là leur seul centre d'intérêt.

C'est pas si évident que ça. Pour savoir apprendre, il faut avoir appris et comment tu fais pour apprendre si tu ne sais pas apprendre ?

C'est un peu le serpent qui se mord la queue.

En didactique de l'info, tu as un truc qui est très important (le mec qui a travaillé la dessus s'appelle andré tricot), c'est ce qu'on appelle le besoin d'information. Tu n'as de besoin d'information que qunad tu as identifié un manque et tu ne peux identifié un manque que si tu as des connaissances. Donc plus tu as de connaissances et plus tu sais qu'il t'en manque et plus tu va chercher.

Apprendre ressort un peu de cette logique du manque. Je vais apprendre car je sais qu'il me manqie quelque chose et je peux apprendre de plus en plus à partir du moment où j'ai des connaissances...

Après la question de l'apprendre à apprendre renvoie aux connaissances que tu as. Tu va développer une stratégie et des méthodes d'apprentissage en lien avec l'identification de tes manques de connaissances.

Mais comment apprendre quand on n'a rien comme c'est le cas pour un enfant.

Il va y avoir dévelloppement de l'apprentissage et développement de la capacité à apprendre en paralèlle et dans un mouvement qui va subir une acclération exponentielle avec le temps.

Et tout cela bien sûr est à rapporter avec chaque individu et erst à rapporter avec chacun des âges de l'individu.

Autant dire que ce n'est pas rien.

Et pour finir, il n'y aura de capacité à apprendre que quand la personne sera capable de prendre de la distance face à ses apprentissage, ce qu'on appelle la metacognition.

Bon j'arrête là ! J'ai lu l'article de rue89. Rien de nouveau. Effectivement Darcos est la pointe d'une petite bourgeoisie réactionnaire qui voit les savoirs en eux-même et en fait l'alpha et l'oméga de totu apprentissage, sans prendre en compte l'individu et ses connaissances. Cf le triangle de Houssaye si tu as l'occasion de chercher là dessus.

C'est pas évident du tout