intéressant billet chez outilsfroids sur l'impact des outils sur les organisation et collatéralement la fin du KM selon lui.
Ce qui me parait intéressant dans cette disparition annoncée, c'est que ce qui va disparaître c'est le KM vu comme un fonction réifiée, autonome ou non, de l'organisation. Il va être remplacé par les hommes, les particules élémentaires de toute organisation. C'est la fin de l'organisation struturante et centralisé. On n'organise plus au niveau macro mais au niveau micro : celui de l'humain.
Ce n'est pas étonnant si apparaît aujourd'hui cette figure du knowledge worker à qui on demande
- de faire du KM plutôt que des beaux documents
- mais aussi de la veille plutôt que de la recherche d'information,
- d'apprendre au fil de l'eau, via les flux rss plutôt que par des formations lourdes, (micro-formations)
- de former ses proches, plutôt que d'aller au lointain (développement durable)
- d'être largement autonome et de déléguer au maximum...
C'est la fin des spécialistes - demain tous généralistes ! Car demain, on devra être un peu KMer, veilleur, formateur, collaboratif... Tous les métiers veulent ces perles rares ! Et finalement le coeur de métier se fond dans cet ensemble et devient quelque chose d'anecdotique.
C'est aussi la fin du temps vu comme des blocs successifs au profit du continuum ! et c'est la fin de la distinction professionnel / privé, où mine de rien le temps organisateur de la vie est le temps professionnel (journée de travail, retraite), au profit d'un temps social / temps privé dont le centre est l'individu et non plus l'organisation.
La tentation de contrôler les connaissances hors des humains a échoué. Les barrages cèdent ! on ne peux pas arrêter le flux, on peut le piloter. Ou essayer !
Que reste-t-il aux organisations ? Organiser des contextes favorables à l'épanouissement des knowledges worker. Elles doivent désormais devenir des terreaux fertiles !
j'aurai tendance à penser que les technologies 2.0 sonnent la fin du KM, sa dissolution complète et définitive dans les pratiques triviales de l'entreprise. Je n'ai rien contre le KM, au contraire c'est un sujet qui me passionne depuis longtemps déjà, mais lorsqu'on arrêtera d'en parler cela signifiera que les organisations l'ont enfin intégré (ou qu'elles ont disparu pour ne pas l'avoir fait assez vite). Il me semble que rendre le KM invisible sera un des effets collatéraux de l'introduction des technos 2.0 dans l'entreprise.Ce sera la fin du KM car on va arrêter d'en parler. Quand on parle, on fantasme, on espère, on redoute... ce qui n'existe pas ! Cela revient à marteller des slogans en espérant, comme par magie, qu'ils deviendront réalité.
Ce qui me parait intéressant dans cette disparition annoncée, c'est que ce qui va disparaître c'est le KM vu comme un fonction réifiée, autonome ou non, de l'organisation. Il va être remplacé par les hommes, les particules élémentaires de toute organisation. C'est la fin de l'organisation struturante et centralisé. On n'organise plus au niveau macro mais au niveau micro : celui de l'humain.
Ce n'est pas étonnant si apparaît aujourd'hui cette figure du knowledge worker à qui on demande
- de faire du KM plutôt que des beaux documents
- mais aussi de la veille plutôt que de la recherche d'information,
- d'apprendre au fil de l'eau, via les flux rss plutôt que par des formations lourdes, (micro-formations)
- de former ses proches, plutôt que d'aller au lointain (développement durable)
- d'être largement autonome et de déléguer au maximum...
C'est la fin des spécialistes - demain tous généralistes ! Car demain, on devra être un peu KMer, veilleur, formateur, collaboratif... Tous les métiers veulent ces perles rares ! Et finalement le coeur de métier se fond dans cet ensemble et devient quelque chose d'anecdotique.
C'est aussi la fin du temps vu comme des blocs successifs au profit du continuum ! et c'est la fin de la distinction professionnel / privé, où mine de rien le temps organisateur de la vie est le temps professionnel (journée de travail, retraite), au profit d'un temps social / temps privé dont le centre est l'individu et non plus l'organisation.
La tentation de contrôler les connaissances hors des humains a échoué. Les barrages cèdent ! on ne peux pas arrêter le flux, on peut le piloter. Ou essayer !
Que reste-t-il aux organisations ? Organiser des contextes favorables à l'épanouissement des knowledges worker. Elles doivent désormais devenir des terreaux fertiles !
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